Les dépenses des consommateurs américains en matière de bijoux vont battre un record pour la Saint-Valentin, avec une augmentation de 51% par rapport à l’année dernière, selon la National Retail Federation (NRF).
Les consommateurs prévoient de dépenser 6,2 milliards de dollars dans cette catégorie, soit le montant le plus élevé depuis que le NRF a commencé ses recherches en 2004, a indiqué l’organisation. Les dépenses totales en cadeaux pour les proches augmenteront de 10% par rapport à 2021 pour un total de 23,9 milliards de dollars, a prédit l’organisation.
« Après le niveau historique des dépenses des consommateurs pendant les fêtes de fin d’année, il semble que la tendance se poursuivra en 2022« , a expliqué Matthew Shay, PDG de NRF. « La Saint-Valentin est une occasion spéciale pour de nombreux Américains, d’autant plus que nous sortons de la pandémie, et les détaillants sont prêts à les aider à marquer cette fête d’une manière mémorable et significative. »
Plus de la moitié des consommateurs américains s’attendent à célébrer cette fête en 2022, 76% soulignant l’importance de le faire compte tenu de l’état actuel de la pandémie. Parmi ceux qui envisagent de dépenser de l’argent, le consommateur moyen dépensera 175 dollars, soit une hausse de 6% par rapport à l’année dernière, les acheteurs prévoyant de dépenser davantage pour leur partenaire ou leur conjoint.
Les cadeaux les plus populaires sont les confiseries, choisies par 56% des personnes interrogées, les cartes de vœux (40%) et les fleurs (37%). Près d’un tiers des personnes interrogées ont déclaré vouloir offrir une sortie en soirée, contre 24% il y a un an et juste en dessous du niveau d’avant la pandémie, selon la NRF. Quelque 22% choisissent les bijoux comme l’achat le plus important pour un être cher.
Les bénéficiaires préfèrent massivement une expérience, comme des billets pour un concert ou un événement sportif, comme cadeau qu’ils aimeraient recevoir pour la Saint-Valentin. Ce chiffre, qui est passé de 36% en 2021 à 41%, indique un retour aux niveaux d’avant la crise de Covid-19, selon la NRF.
L’enquête a révélé que 41% de tous les acheteurs prévoyaient de faire leurs achats en ligne, tandis que 32% prévoyaient d’acheter dans les grands magasins, 28% dans les magasins discount et 18% dans les petits commerces locaux.