La vente de bijoux de Richemont, propriétaire de Cartier et Van Cleef & Arpels, a augmenté de 7 % au cours du dernier exercice fiscal et positionnent ce secteur comme l’un des rares à connaître la croissance pour le groupe de luxe.
Les revenus de la catégorie ont atteint 4,55 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) au cours des 12 mois clos le 31 mars, compensant en partie la faiblesse de sa division horlogère dont les ventes ont reculé de 15 %, à 4,75 milliards de dollars (4,34 milliards d’euros), a indiqué Richemont vendredi 12 mai.
Solidité dans la vente de bijoux
« La solidité constante de la vente de bijoux a été appuyée par un rythme particulièrement soutenu en Asie-Pacifique et sur tout le continent américain », a expliqué Burkhart Grund, directeur financier adjoint de Richemont dans sa téléconférence sur les gains, retranscrite par Seeking Alpha. La contribution des bijoux aux ventes totales du groupe est alors passée de 35 % à 39 %, a-t-il souligné.
Le total des revenus des maisons de joaillerie Cartier et Van Cleef & Arpels, ventes de montres comprises, ont perdu 2 %, à 6,48 milliards de dollars (5,93 milliards d’euros), tandis que les bénéfices ont reculé de 11 %, à 1,84 milliard de dollars (1,68 milliard d’euros) pour l’année. La baisse est principalement due à un recul des revenus des ventes de gros en lien avec les montres, la société ayant racheté les stocks excédentaires de ses partenaires de retail.
Les ventes du groupe ont diminué de 4 %, à 11,64 milliards de dollars (10,65 milliards d’euros). Les baisses de sa division de gros ont pesé plus lourd que la croissance de ses opérations de détail. Les bénéfices ont plongé de 46 % à 1,32 milliard de dollars (1,21 milliards d’euros) pour l’année, ce qui a « posé des difficultés » au groupe, a affirmé Johann Rupert, le président du conseil.